Directeur général maison Bollinger
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Directeur général de la maison de champagne Bollinger depuis trois ans maintenant, Charles-Armand de Belenet est un amateur de produits d’excellence, en atteste son parcours. Pour lui, son travail au sein de la maison d’exception a une saveur à l’image de son champagne : rafraîchissant et pétillant.
Avant d’officier à la tête de la maison de champagne, Charles-Armand n’en n’était pas à son premier coup d’essai dans le milieu des produits haut-de-gamme. Après des études qu’ils qualifient lui-même en riant « d’assez classiques » au Collège Stanislas à Paris, Charles-Armand entreprend de commencer une école de commerce à Nancy, qu’il devra interrompre pour faire son service militaire. Loin de lui déplaire, il voit en cette obligation sa « première expérience dans le management », lui qui était chargé de former les appelés.
Après un stage de fin d’études chez la marque « Bagardi-Martini » Charles-Armand y est engagé comme chef de produit, poste qu’il quittera pour rejoindre la société familiale Lindt. Ravi, ce grand amateur de chocolat passera plusieurs années au sein de cette société à l’esprit familial. Sa première expérience avec le vin, il la fera en 2000 auprès de la start-up « Magnum vinum », site de e-commerce offrant la possibilité à ses utilisateurs de découvrir des vins rares promus par la revue « vin de France ». Cette expertise marketing acquise en vin lui permet de rejoindre en 2002 le groupe Allied Domenecq qui sera racheté par « Pernod-Ricard » en 2006 dont il devient directeur marketing. Son souhait de partir travailler à l’international se réalise quant à lui, quatre ans plus tard, quand on lui propose un poste de directeur marketing en Corée pour y promouvoir des spiritueux haut de gamme.
Une chose est certaine : vivre et travailler quatre ans en Corée marquera Charles-Armand de Belenet. Outre la naissance de sa fille Paloma, Charles-Armand y découvre un mode de fonctionnement bien plus digitalisé qu’en France ce qui le confronte au nec plus ultra de la technologie mondiale.
Admirateur de la mentalité coréenne qui prône le fait d’avancer toujours, sans jamais un regard pour le passé, Charles-Armand y acquiert aussi une véritable capacité d’adaptation. En effet, la Corée étant un pays très traditionnel, seuls 3 étrangers officient sur les 350 employés de l’entreprise.
Le champagne, un retour aux sources
Travailler auprès de vignerons n’est pas un périple en terre inconnue pour Charles-Armand. Ce petit-fils de vigneron avoue même en riant être « tombé dedans quand il était petit ».
« Mon grand-père était propriétaire du château de Meursault en Bourgogne, alors rejoindre Bollinger c’est pour moi un véritable retour aux sources. D’ailleurs, on dit souvent de ce champagne qu’il est « le plus grand des vignerons mais la plus petite des grandes maisons de champagne ». Charles-Armand de Belenet
Des liens entre Bollinger et la Bourgogne, il n’y en n’a pas qu’un : la maison de champagne cultive elle-aussi son chardonnay mais aussi son pinot noir appelé « la côte aux enfants ». Et, un sourire dans la voix, Charles-Armand raconte d’ailleurs que « Bollinger » était le champagne préféré de son grand père.
Un champagne signature
Avant d’être le champagne favori du plus célèbre des agents secrets, Bollinger est avant tout l’une des plus vieilles maisons de Champagne de France. Dès 1829, la maison commercialisait son propre champagne. Et l’héritage de la maison Bollinger ne s’arrête pas qu’au prestige de leur cuvée : c’est à Elisabeth Bollinger que l’on doit aussi au champagne son succès international. Emblème de la maison, « Madame Jacques » comme elle était surnommée, est une des femmes d’affaires françaises les plus célèbres des années 50. En son honneur, son neveu a même fondé à Londres la fondation « Madame Bollinger » qui forme les meilleurs spécialistes en vin du monde entier. On prête d’ailleurs comme signature à ce champagne une de ses très célèbres citations « Le champagne, je le bois lorsque je suis joyeuse et lorsque je suis triste. Parfois, je le prends quand je suis seule. Je le considère obligatoire lorsque j’ai de la compagnie. Je joue avec quand je n’ai pas d’appétit, et j’en bois lorsque j’ai faim. Sinon je n’y touche jamais, à moins que je n’aie soif ».
Site Bollinger : Champagne-bollinger.com
Instagram : @champagne_bollinger
L’histoire commune entre James Bond et Bollinger commence lorsque la marque est mentionnée dans le roman de Ian Fleming, Les Diamants sont éternels en 1956. Depuis le film Moonraker en 1979, Bollinger est le champagne officiel de James Bond.
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